Il y a un an, Nicolas Rambaud me contactait pour discuter de mon jeu de piste Sous les Pierres d’Edimbourg. Après deux premiers voyages scolaires, il savait déjà qu’il reviendrait à Edimbourg. Lors de ses premiers passages à Edimbourg, Nicolas a puisé, dans la capitale écossaise, l’inspiration pour son deuxième livre, le coeur ballant. Après avoir eu la chance de lire cette histoire passionnante et magnifiquement illustrée, j’ai proposé à Nicolas de partager son expérience avec vous.
Le coeur ballant est un ouvrage de littérature jeunesse auto-édité, disponible en impression à la demande. Vous pouvez le commander juste ici, sur Lulu, pour avoir le livre entre les mains, ce que nous vous recommandons. Nicolas a aussi mis la version ebook, en PDF, à destination des lecteurs, dans la boutique de French Kilt. Vous pourrez le lire sur votre ordinateur ou votre tablette. Vous pouvez aussi découvrir les dessins de Nicolas sur son compte Instagram !
J’ai beaucoup aimé lire le coeur ballant, et pas seulement parce que cette histoire se passe en Ecosse ! Le style de Nicolas est plein d’esprit et d’humour. Il fait siens les codes classiques du conte et les dépasse pour toucher le lecteur profondément. Bien souvent, j’entends qu’Edimbourg « fait quelque chose » à ceux qui visitent cette ville. Et là, on retrouve cette impression en apprenant à connaître Coquillette. Edimbourg la touche, la transforme, et lui fait apprendre des choses sur elle-même. Elle ne sera plus jamais pareille.
Si Edimbourg vous manque et que vous n’avez pas parcouru ses ruelles depuis un moment, cette histoire vous donnera l’impression d’y avoir fait une belle promenade. Et si vous n’avez jamais visité Edimbourg, cette histoire sera un formidable moyen de vous fondre dans l’ambiance de la capitale écossaise.
Dans le coeur ballant, Nicolas réalise un exploit : écrire une histoire prenante pleine de rebondissements, l’illustrer et la mettre en page. C’est ça, ce que j’aime : ce n’est pas qu’une histoire. Il y a aussi plein d’anecdotes, des poèmes, des suggestions musicales, des petits clins d’oeil… Bravo !
FK : Cher Nicolas, merci d’avoir accepté de vous plier au petit jeu de l’interview ! J’ai beaucoup aimé l’histoire de Coquillette à Edimbourg. Cependant, pourriez-vous nous présenter Coquillette et nous résumer l’intrigue avec vos mots ?
Nicolas : Merci à vous pour l’invitation à partager mes écrits. Coquillette est une princesse âgée d’une quinzaine d’années au début de ses aventures. Et comme beaucoup de personnages de fiction, son âge va rester à peu près le même au fil de ses péripéties. Elle ressemble, au premier abord, à toutes les princesses qu’on peut trouver dans les contes : blonde, belle, riche, vivant dans le confort. J’ai voulu un personnage classique d’apparence pour pouvoir surprendre le lecteur en en faisant quelqu’un d’égoïste et d’ingrat de prime abord. Au fil des rencontres que Coquillette fera, elle changera petit à petit pour devenir une princesse attachante mais jamais bien loin de retomber dans ses travers.
Dans le cœur ballant, deuxième aventure de ma princesse, Coquillette découvre, dans un moment d’ennui et dans une malle, tout un pan de la vie de sa maman qu’elle ne connaît pas. Pour en savoir plus sur le passé de la reine, la jeune fille va partir à Édimbourg, à la recherche de son sourire disparu…
J’imaginais Edimbourg comme une ville triste et grise et ça a été une sorte de coup de foudre quand je suis descendu du bus…
FK : Bon, avant d’attaquer les gros morceaux, quelques mots sur vous ! Qui êtes-vous, Nicolas, et qu’est-ce qui vous a mené à l’écriture ?
Nicolas : Je suis exilé en Moselle pour des raisons professionnelles depuis une quinzaine d’années après avoir grandi à Villeurbanne. Je n’ai pas encore attrapé l’accent du coin mais j’ai appris les expressions locales pour me fondre dans la masse. Je suis celui que les gens appellent « le monsieur du CDI » et j’adore mon métier. Parmi mes passe-temps figurent le dessin, la guitare, la bande dessinée, la lecture (jeunesse et polars essentiellement), les sardines en boîte et le football. L’écriture et moi, c’est une histoire assez récente. J’ai toujours bien aimé les rédactions à l’école et en Terminale, j’avais le projet d’écrire un roman qui se déroulait dans l’univers de X-Files. Je n’ai jamais dépassé le chapitre 2.
Des années plus tard, j’ai commencé à dessiner ma vie sous forme de bandes dessinées quand j’ai recommencé pour la troisième fois la première année du CAPES de Documentation. Après plus de 600 pages étalés sur 10 ans, je suis passé au dessin d’illustration. Mais quoi dessiner ? En 2015, j’ai écrit la première aventure de la princesse Coquillette : en passant par Barcelone avec Coquillette, pour laquelle j’ai fait 28 dessins en noir et blanc. J’ai fait imprimer 4 exemplaires en petit format de cette première histoire que j’ai alors pu faire lire à des professionnels du livre que je côtoyais dans le cadre de mon travail. Il doit m’en rester un exemplaire chez moi et je ne sais pas ce que j’ai fait des autres. Peut-être que j’en ai donné à la personne qui m’a inspiré le personnage de Coquillette ?
FK : Qu’aviez-vous en tête quand vous avez commencé à écrire ces aventures de la princesse Coquillette ?
Quand j’ai commencé à les écrire (même si à l’époque je ne savais pas qu’il y aurait plusieurs histoires), je voulais proposer quelque chose qui soit à la fois divertissant (il faut que l’histoire soit captivante avant tout autre critère), instructif (j’adore apprendre des choses en lisant et je suis persuadé que les enfants sont aussi très réceptifs) et qui donne des sortes de leçons de vie (le personnage principal termine son aventure en ayant changé en bien).
Ensuite je me suis imposé comme contrainte un livre une ville dans laquelle est allée la vraie Coquillette. J’ai pu respecter cette règle pour les tome 3 (prévu pour juin 2021) et 5 (juin 2023) mais pour le 4 (juin 2022), c’est un peu différent mais je n’en dirai pas plus pour garder la surprise… Quand je regarde le chemin parcouru par ma petite princesse, j’ai l’impression qu’elle m’échappe un peu et qu’elle construit sa propre vie, comme si sa vie inspirait mes mots et non l’inverse. Je ne sais jusqu’où elle va m’emmener mais je la suivrai aveuglement…
Actuellement, je commence tout juste les aquarelles du tome 5 et en parallèle, j’ai commencé le synopsis du tome 6. Vous allez me dire que j’ai beaucoup d’avance mais j’ai besoin d’écrire. Non pas par plaisir (même si j’aime beaucoup ça) mais pour extérioriser et mettre en mots ce que je ne parviens pas à dire. Et croyez-moi mais cette écriture thérapeutique parvient quelque peu à m’apaiser et me stabiliser.
FK : Qu’est-ce qui, à Edimbourg, vous a convaincu que cette ville ferait un excellent décor pour la deuxième aventure de Coquillette ? Etait-ce votre intention avant de venir, ou avez-vous eu un déclic ?
Nicolas : J’ai encadré deux voyages scolaires à Edimbourg en avril 2013 et en avril 2014. Ce fut d’abord une terrible frustration : avec la durée des trajets en ferry + bus, on a passé une journée et demie à Edimbourg la première année et deux jours l’année suivante. Et tout ça en étant hébergés dans une petite ville loin de la capitale, ce qui nous a privé de la découverte de Edimbourg by night. En rentrant, j’ai raconté ces séjours en bandes dessinées et lors de mes recherches graphiques, je me suis rendu compte de tout ce que nous n’avions pas pu voir : le squelette de T-Rex au Musée National d’Ecosse, Arthur’s Seat, Leith et bien sûr les pubs avec des groupes de musique. Malgré tout, ça reste 2 séjours inoubliables avec des collègues/amis au top et des élèves adorables.
Vous savez qu’avant d’y mettre les pieds, j’imaginais Edimbourg comme une ville triste et grise et ça a été une sorte de coup de foudre quand je suis descendu du bus… Pour pallier cette frustration dont je parlais au début de ma réponse, j’ai décidé de faire vivre à Coquillette tout ce que je n’ai pas pu vivre. Et toute la partie de recherche documentaire pour préparer cette histoire m’a conforté dans l’idée qu’un jour je retournerai là-bas.
FK : Ce que j’ai beaucoup aimé, c’est de pouvoir presque suivre vos personnages du doigt sur une carte d’Edimbourg. Vous mentionnez tous les bâtiments importants du paysage, c’est un vrai voyage mental. Comment avez-vous travaillé sur cet aspect, lors de l’étape de l’écriture ?
Nicolas : Sarah, cette observation me fait extrêmement plaisir. J’ai d’abord fait la liste des endroits que j’avais envie de mettre en avant. Ensuite, j’ai réfléchi à comment je pouvais créer un lien entre tous ces endroits pour que l’enquête de Coquillette paraisse logique aux yeux des lecteurs. J’ai alors fait un itinéraire sur Google Maps pour vérifier si le trajet que devaient faire les personnages était logique et réalisable à pied.
C’est là que je me suis rendu compte que l’ordre que j’avais initialement choisi n’était pas cohérent : j’ai donc inversé deux lieux pour que cette « promenade » dans la ville soit la plus crédible possible et j’ai adapté mon histoire à ce changement. J’en avais discuté avec la vraie Coquillette qui m’avait dit que c’était pousser le détail un peu loin car personne ne vérifierait les déplacements des personnages sur une carte. Ce qui a effectivement le cas jusqu’à votre lecture Sarah. Imaginez-vous dans quelques années, guidant les gens sur les traces de Coquillette, ça pourrait être sympa !
FK : Avec joie, Nicolas, je suis prête à accueillir tous les fans de Coquillette ! Une fois rentrée chez elle, quel souvenir d’Edimbourg Coquillette a-t-elle gardé ?
Nicolas : Le plus simple, c’est de lui demander…
FK : Votre livre parle beaucoup de poésie. A votre avis, Edimbourg est-elle une ville poétique ?
Nicolas : La poésie est à la fois le moteur de la quête de Coquillette et un prétexte pour mettre en avant les charmes d’Edimbourg. Est-ce pour autant une ville poétique ? C’est assurément une ville de poètes. Et la poésie naît dans le regard du poète. Tant qu’on sait regarder par le prisme de l’émotion, il est possible d’écrire sur n’importe quel sujet. Alors quand on a sous la main un joyau tel que cette ville qui déborde d’architecture, de traditions, de folklore, de paysages, où l’inspiration se trouve à chaque croisement de rue, on ne peut que répondre « oui » à une telle question.
FK : Parlez-nous de vos illustrations. Quels ont été les dessins les plus agréables à réaliser, et à l’inverse, les plus difficiles ? Dessinez-vous depuis longtemps ?
Nicolas : Les dessins les plus durs sont ceux où il faut gérer la perspective… Je n’arrive pas à me représenter les objets en 3D dans la tête alors j’imagine ce à quoi ça peut ressembler, ce qui vire souvent au carnage. Quand je dessine une voiture sans modèle, on dirait un dessin d’enfant ! J’ai adoré dessiner les différentes couvertures (j’en ai fait 4 différentes) car je suis un peu plus libre dans la création que pour les illustrations intérieures qui doivent correspondre à un passage de l’histoire et dessiner les vaches à poil long. Pour cette histoire, j’ai fait des dessins dans un format assez réduit (12cm par 8cm), ce qui m’oblige à simplifier les détails pour garder un dessin lisible, quitte à perdre en réalisme. Mais il faut quand même que les lieux soient reconnaissables sinon quel est l’intérêt de placer cette histoire dans une vraie ville ? Pour les histoires suivantes, j’ai opté pour un format beaucoup plus grand, ce qui permet d’ajouter des détails et d’avoir un résultat un peu moins enfantin.
J’ai commencé à dessiner avec des feutres à peinture acrylique en 2016 : je faisais essentiellement de l’empilement de personnages un peu à la manière d’Erro, en intégrant des références pop-culture à mes bonshommes à gros nez et sans jambes. Vous pourrez en voir quelques-uns sur mon compte Instagram. En 2018, je me suis lancé dans l’aquarelle, pour voir si je pouvais maîtriser un autre medium. Et quoi de mieux que de mettre en couleurs les dessins en noir et blanc des aventures de Coquillette à Barcelone ? Je m’y suis attelé et j’ai aussi fait 2 aquarelles pour la première et la quatrième de couverture. Ensuite j’ai appris à me servir d’un logiciel de PAO et j’ai pu éditer en grand format 100% couleurs les premières aventures de ma princesse en juin 2019.
Le cœur ballant a suivi en juin 2020, avec pour objectif d’améliorer le dessin, l’écriture et la mise en page. Je ne compte pas les centaines d’heures que j’ai passées pour la réalisation de ce livre (je ne suis pas lent mais exigeant et perfectionniste…) ! C’est vraiment prenant de tout réaliser de A à Z (sauf l’impression bien sûr) et quand on reçoit le premier exemplaire et qu’il correspond à ce qu’on avait imaginé, quelle fierté !
FK : A qui s’adresse votre livre ? On le classerait sans hésitation dans le rayon “littérature jeunesse”, mais comment imaginez-vous vos lecteurs ?
Nicolas : Quand j’ai écrit le premier livre, j’avais en tête des lecteurs entre 7 et 10 ans. Je l’ai fait lire à des libraires spécialisées dans la jeunesse et leur verdict a été sans appel : trop long pour 7 ans et trop court pour 10 ans. Alors pour le deuxième, j’ai écrit un texte plus conséquent mais je ne l’ai pas fait lire à mes libraires… Actuellement, tous les gens qui se sont procuré l’aventure à Édimbourg sont des gens que je connais donc je n’ai pas besoin de les imaginer. Par contre, ils ont tous largement dépassé les 10 ans, ce qui ne les empêche pas d’apprécier mes histoires. Et quand des parents me disent que leurs enfants réclament Coquillette en guise de lecture du soir, ça me fait très très plaisir. Il y a même un petit garçon qui veut que sa maman lise même la dédicace à chaque relecture !
Peut-être que grâce à cet article, je vais avoir des lecteurs inconnus ? Je les imagine en majorité nés un jour pair, gauchers, pleins de répartie et chantant à tue-tête Flower of Scotland. Ils ont une bibliothèque déjà bien garnie de livres de Pierre Bottero et ont des posters de Queen sur leurs murs. A dire vrai, J’ai hâte d’avoir leurs retours car peut-être que les lecteurs que je connais n’osent pas me dire qu’ils n’ont pas aimé ?
FK : On est certains que les lecteurs de French Kilt vont adorer Coquillette, quel que soit leur âge ! Allez, une petite confidence : quel est votre endroit préféré, à Edimbourg ?
Nicolas : Avant de vous parler de mon endroit préféré, je vais vous confier l’endroit que j’aime le moins : c’est le donjon d’Édimbourg car un odieux juge m’y a condamné à aller vivre à Strasbourg… Mon endroit préféré, ça ne va pas être très original, c’est le Musée National d’Ecosse : il me rappelle le musée où je passais des heures quand j’étais petit. Et l’endroit où j’aimerais aller (et où j’irai quand je retournerai à Édimbourg), c’est un pub qui propose des concerts de musique folk afin de profiter d’un groupe local, en savourant une bonne bière (personne ici ne sait que je ne bois pas d’alcool donc je ne suis pas obligé de dire que je me suis fait charrier par tous les barmans quand je commandai un diet Irn-bru avec des glaçons…) ! L’Ecosse est avant tout pour moi une histoire de musique et c’est pour ça qu’au début de mon livre, j’ai proposé un accompagnement musical pour mettre le lecteur dans l’ambiance.
FK : Dites donc, c’est très bien, Strasbourg ! Bon, vous êtes pardonné. A la fin de votre ouvrage, on peut lire de très beaux poèmes de Charles Rambaud. Pourriez-vous nous en dire plus ?
Nicolas : Charles Rambaud est mon grand-père. Il a arrêté l’école très tôt, a passé quelques années au Cameroun et était capable de construire une maison tout comme il pouvait réciter des centaines de poèmes par cœur. Il a commencé sa vie active en s’occupant de jeunes orphelins à Saint-Étienne, puis en donnant des cours sur le cinéma à la fac et en écrivant des spectacles pour le planétarium de sa ville. Et au milieu de tout ça, il écrivait des poèmes, des chansons, des pièces de théâtre et pas mal de contes. J’ai voulu lui rendre hommage en utilisant 3 de ses poèmes dont un qu’il a écrit pour ma naissance et dont un des vers donne son titre à cette aventure à Édimbourg. « Qu’as-tu fait de ton talent ? » m’a longtemps accompagné et résonne toujours en moi, comme si mon grand-père savait quelle serait ma vie. Peut-être qu’avec ces histoires de princesse, j’ai trouvé la réponse à cette question.
FK : Et pour finir… A l’exception du vôtre, avez-vous un livre sur l’Ecosse ou sur Edimbourg à nous conseiller ?
Nicolas : Sur votre site, la rubrique « livres » est déjà sacrément fournie… Mais j’ai lu un roman qui n’y figure pas : Un été en Écosse de Laurence Erwin (Au loup éditions). Une intrigue amoureuse pour adolescents assez classique, que je n’aurais sans doute pas lue si la majorité de l’histoire ne se déroulait pas dans la capitale de l’Écosse… Pas le livre du siècle mais je me suis laissé embarquer dans cette bluette avec le plaisir de retrouver des endroits où je suis passé. Ah oui, s’il y a des amateurs de jeux de société, je vous conseille « Isle of Skye », un jeu de placement de tuiles où il faut développer son royaume en veillant à avoir du whisky et des bovins. À défaut de pouvoir mettre les pieds sur cette île, on peut se prendre pour un chef de clan le temps d’une partie.
FK : Merci pour vos explications éclairantes ! Nous aussi, on adore Isle of Skye, et on va en parler dans un prochain article.
Nous souhaitons à Coquillette de vivre encore plein d’aventures de la sorte. A bientôt, Nicolas!
Nicolas : Merci à vous, merci aux gens qui passeront là et qui prendront le temps de me lire car j’ai été très bavard. Et surtout, merci à celles et ceux qui suivront Coquillette dans ses aventures !
Le coeur ballant de Nicolas Rambaud est disponible en impression sur demande sur Lulu.com au prix de 25 € + les frais de port, et en version numérique sur la boutique de French Kilt au tarif de £9, soit un peu plus de 10€.
Merci pour cette chouette interview! J’adore le style d’illustration — je file voir le compte Instagram!
Haha et je me suis trop reconnue dans la description des lecteurs inconnus! J’ai grandi en lisant (et adorant) Pierre Bottero et Queen figure dans toutes mes playlists! (ça ne colle juste pas pour le jour de naissance pair, ha!) ^^
Ravi de voir quelqu’un prendre le temps de laisser quelques mots 🙂 Content que ça vous ait plu et que mes bonshommes vous accrochent ! Peut-être allez-vous devenir adepte de Coquillette ?
Ah mince, désolé de voir que vous étiez à ça de rentrer dans la catégorie de mes lecteurs inconnus… Ou alors on a qu’à dire que les lecteurs sont nés un jour pair et les lectrices un jour impair ? ^^
Pierre Bottero, il ne passe pas un mois où je ne le conseille pas à mes collégiens : cette année, j’ai une 6° qui vient de dévorer la Quête d’Ewilan, les Mondes d’Ewilan et qui a bien entamé le Pacte des Marchombres.