Un an après mon fabuleux voyage dans les Hébrides extérieures, je mets enfin le point final à mon premier ebook, réalisé avec mon camarade illustrateur Benjamin Specklin. Il s’appelle « Eté indien dans les Hébrides extérieures ». C’est un récit de voyage poétique et illustré où l’on a essayé de montrer « nos » Hébrides extérieures.
Pour vous emparer de l’ebook « Eté indien dans les Hébrides extérieures », suivez ce lien ! Bonne nouvelle, il est à présent gratuit !
L’ebook est diponible en deux langues : français et anglais. En passant commande, vous recevrez un lien vous permettant de le télécharger en PDF ou en epub (le format pour vos liseuses). J’ai fait faire divers tests à plusieurs personnes et tout semble marcher. Si toutefois ça ne fonctionnait pas, contactez moi sur sarah@frenchkilt.com et je volerai à votre secours.
Mais c’est quoi cet ebook sur les Hébrides extérieures ?
Oui, j’ai déjà raconté en long, en large et en travers mon voyage dans les Hébrides extérieures. Mais pendant que je distillais ces chapitres, je travaillais aussi à l’écriture de cette histoire sur un ton différent.
Parlons vite, parlons bien : « Eté indien dans les Hébrides extérieures », c’est un récit de voyage constitué d’une myriade de petits textes et poèmes, tous illustrés. Ce n’est pas un guide de voyage : j’y partage des impressions et des moments précieux, avec mes mots à moi. Rien d’utile. Juste du futile. Je m’appuie sur mes sensations et sur les dessins de Benjamin. J’ai, cela dit, ajouté un chapitre de bonnes adresses à la fin. Le sens de l’info pratique…
Je n’arrive pas trop à expliquer. Je vais juste citer Stéphane, mon rédac chef d’avant, qui signe la préface du bouquin.
Je découvre une passagère du temps qui passe doucement, décrivant joliment les petites choses quand ce ne sont pas des trois fois rien. Le souffle du vent, le soleil d’automne, la vague qui recouvre les vieilles pierres, la mélancolie, la solitude, l’horizon d’une île nue, le bus qui bien sûr se traîne… C’est quoi ce bruit ? T’inquiète, c’est juste un feu de tourbe.
Nous avons longuement réfléchi à la question du prix. D’une part, il nous semblait nécessaire d’afficher un prix sur le résultat de notre année de travail, notamment pour donner de la valeur à notre projet. Mais de l’autre, on ne voudrait pas qu’un lecteur intéressé soit freiné par le fait qu’il faille passer à la caisse.
Mise à jour : à partir de 2021, l’ebook est désormais gratuit, vous pouvez le commander ici et vous recevrez le lien de téléchargement par email.
Nous avons fixé le prix à 6 euros car nous étions deux à travailler sur un projet pour lequel nous avons engagé pas mal de frais. Cependant, nous invitons les lecteurs à qui le prix poserait un problème à nous contacter par email.
A vrai dire, je ne sais pas si cet ouvrage trouvera ses lecteurs. Nous n’avons pas la fibre marketing. Mais je sais qu’on accueille ici un joli petit groupe de visiteurs qui reviennent et qui aiment bien ce que l’on fait. Acquérir cet ebook, c’est aussi soutenir le petit microcosme qui vivote sous le capot du blog, c’est nous encourager à continuer à creuser, à essayer, à ouvrir les yeux.
Un an de questions et de travail
Chers lecteurs. Je sais bien que je vous tanne depuis un an avec cette histoire. En mars, déjà, je faisais un point d’étape un peu trop optimiste. Sans jamais donner de date de publication, je pensais réellement le terminer plus tôt. Mais l’année s’est emballée. A côté, il fallait aussi cravacher pour payer le loyer. Quelques petites embûches, des choses qui paraissent urgentes alors qu’elles ne le sont pas. Alors, l’ebook arrive maintenant, à la mi-octobre, un an exactement après notre retour de voyage. On a failli attendre. Je réalise qu’il nous a fallu prendre le temps de faire mûrir le tout, « voir » ce que l’on voulait atteindre. C’était long. Cependant, je n’en suis pas moins fière : rien ne fait autant plaisir que de voir aboutir un projet. Je ne sais pas s’il va plaire ou pas. A vrai dire, cela ne m’inquiète pas parce que Benjamin et moi, on est contents, et nos mamans aussi. On s’est débridés. On a fait un truc qui nous ressemble.
Nous avons assuré seuls toutes les étapes de production de cet ouvrage : après avoir laissé le temps au voyage d’être voyage, on a commencé à griffonner un chemin de fer sur la dernière page d’un carnet. Un chemin de fer, c’est un « plan » de journal, et ça, je sais faire : j’ai trop rôdé dans des rédactions la nuit pour avoir oublié comment on dessine ces petits rectangles barrés en leur milieu. La mise en page sous InDesign, il a fallu réactiver quelques souvenirs vieux de huit ans – merci Renée – et poser pas mal de questions à Google. Cela dit, s’il y a une prochaine fois, cette étape sera confiée à un freelance, c’est sûr…
J’ai vu le travail minutieux de Benjamin, capable de passer des heures, des jours, sur un dessin. De mon côté, je me suis heurtée à beaucoup de questions quant à mon écriture. Alors que je suis connue pour écrire vite et efficacement, pour ce projet, j’ai remis sur le métier mille fois mon ouvrage. J’ai effacé, recommencé, effacé encore. Assez inédit pour moi. J’avais peur. J’étais exigeante. Je cherchais quelque chose et je n’ai pas arrêté de polir ces mots jusqu’à avoir trouvé.
Bref. Voilà, maintenant il n’y a plus qu’à. Merci à vous, gentils lecteurs : que vous achetiez l’ebook ou non, vous m’avez aidée à pousser ce projet jusqu’au bout. On ne pouvait pas reculer !
Toutes les questions, remarques, idées, sont les bienvenues.