Vu la tête de l’année 2020, je n’ai rien fait de particulier pour célébrer mes 5 ans de vie en Ecosse. Quand on m’a proposé l’opportunité de faire un livre photo, j’ai tout de suite su quel en serait le thème : mes voyages en Ecosse, durant ces cinq années. Et maintenant qu’il est là, que ce livre est sur mes genoux, je réalise que ces cinq années ont été bien remplies.
Cet article a été rédigé en partenariat avec Cewe. De la conception du livre photo à la rédaction de l’article, j’ai tout fait toute seule, comme une grande !
Un livre photo sur mes voyages en Ecosse : par où commencer ?
Concevoir un album photo sur mes 5 ans de voyage en Ecosse était un bon petit défi comme on les aime. Je ne sais pas si ça se ressent sur le blog, mais je suis assez bordélique. La perspective de replonger dans 5 ans de photos était un peu effrayante, mais finalement, l’expérience fut délicieuse et m’a convaincue de ranger un peu mieux mes photos et d’enfin me mettre à utiliser un classement géographique, ce qui sera très utile pour mon site.
La partie la plus plaisante, c’est ces petits clics sur des images, certaines intéressantes, d’autres complètement ratées. Plein de petits moments. Je réalise que je prends rarement des photos de gens, c’est dommage. Avant, quand je travaillais dans la presse, j’en prenais tout le temps, mais maintenant, je n’y pense jamais. Il y a encore moins de photos de moi, ce qui me va très bien. Je n’en ai pas besoin.
En regardant une nouvelle fois une photo, après plusieurs années, on se prend à voir d’autres choses. Parfois, au moment où l’on vit cette journée en particulier, on prend pas mal de choses pour acquises : la météo, le temps qu’on a devant soi. Quelques années plus tard, on se rend compte à quel point c’était précieux. C’est souvent ce que je vois, dans une photo. Les petites choses « normales » à l’époque, surprenantes quelques années plus tard.
Ecrire ou montrer, telle est la question d’un livre photo
J’ai commencé à monter mon livre photo en utilisant la version « navigateur » proposée par Cewe. Il est également possible de télécharger leur logiciel, mais je n’étais pas sûre de faire tout mon travail depuis le même ordinateur. J’ai trouvé ça plutôt chouette d’avoir les deux possibilités. L’outil, de prime abord m’a semblé intuitif et manipulable facilement. Avant toute chose, on règle la question du format et du type de papier. Je suis naturellement allée vers un format carré, et j’ai choisi un papier mat, plutôt que brillant. Après avoir téléchargé la sélection de photos que j’avais préalablement faite, je me suis mise à jouer avec les pages.
Des images brutes, des souvenirs intacts
L’outil de Cewe propose de nombreuses mises en page, mais – j’espère que vous ne serez pas déçus – je suis en fait très sobre. J’ai juste utilisé des pages simples, ou des pages avec deux photos. La question qui s’est rapidement posée est celle des ajouts de texte… Ajouter du texte, pour moi, ce n’est jamais un problème, et plutôt une facilité.
Mais je ne sais pas trop pourquoi, j’ai préféré laisser les images telles quelles. Une petite voix dans ma tête me disait « pense à quand tu seras vieille, tu seras bien contente d’avoir un peu de contexte » ou encore « en 2100 quelqu’un trouvera ce livre et te détestera car tu n’as rien annoté » mais en réalité, je trouvais les pages bien plus belles sans rien.
A vrai dire, je n’ai même pas réussi à mettre de titre. J’en ai essayé plein : ça me semblait niais à chaque fois. J’ai juste ajouté « Ecosse : 2015 – 2020 » sur la tranche. On rediscutera de tout ça quand je ferai le livre « 2020 – 2025″…
Des Borders aux îles, en passant par Edimbourg
Quand j’ai reçu le livre, je dois dire que la sensation était assez étrange : voir des images que j’ai l’habitude de voir sur mon téléphone ou mon site, imprimées sur du papier donne une petite impression d’éternité.
A l’exception des premières pages, consacrées à un voyage hivernal dans le Moray – pour une raison que j’ignore, je voulais commencer avec des photos enneigées -, j’ai suivi une logique un peu géographique, du Sud au Nord. Il y a des images de Dumfries, de Glasgow, des Borders. Une double-page pour Falkirk et ses environs, avec les Kelpies mais aussi le château de Blackness.
Je me rends compte qu’inconsciemment, j’ai traité Edimbourg en deux parties : ma période « salariée », puis mon aventure en freelance. J’ai aussi choisi d’avoir une double page avec quelques lieux aux alentours d’Edimbourg qui me sont chers : North Berwick, South Queensferry, Abbotsford…
Du Nord au Sud
Après quelques pages consacrées à la région du Fife, que j’adore, et à deux aventures dans les Trossachs – l’une en 2018 avec Alice, l’autre en 2019 avec Audrey – là, on part directement dans les îles. Mull, Shetland, les Orcades avec mon oncle et son Acadiane… Et surtout, le voyage qui m’a le plus marquée, mes deux semaines dans les Hébrides Extérieures en 2016. Je me dis qu’il va vraiment falloir y retourner.
Avec ce livre photo, je réalise que ces voyages ne sont pas très loin. Ils sont dans moi, un regard d’une seconde sur une photo me rappelle la saison, les blagues échangées, le point précis sur la carte, là où l’on a dormi. Ce sont des souvenirs vifs. Cependant, une impression douce-amère me vient également : il y a quelques années, je faisais plus de voyages « pour moi ». L’année dernière, j’ai surtout voyagé pour le travail, ce qui est génial, mais pas du tout pareil. Et cette année, eh bien… J’ai bien exploré mon quartier, on va le dire comme ça. J’ai d’ailleurs réservé une double page à Arthur’s Seat et à mon nouveau quartier, Newington. Pour se rappeler aussi de cette année où on a piétiné plus que d’habitude.
Un livre photo… pour faire le point ?
Pour résumer, je suis ravie d’avoir eu l’opportunité de bâtir un livre photo sur mes cinq premières années de voyage en Ecosse. Je suis fière du chemin parcouru, mais aussi pleine de motivation, car il y a encore tant à voir. Faire un livre photo à la fin d’une année comme 2020 pousse forcément à une certaine introspection. Cela dit, elle est la bienvenue, après plusieurs mois à se sentir « groggy ». En refermant ce livre, j’ai une idée fixe : repartir, et vite !
Côté concret : j’ai passé quelques soirées à sélectionner des photos et à organiser les pages, mais si vous savez où vous allez, ça peut aller bien plus vite. Cependant, c’était une étape plutôt agréable. Le montage du livre en tant que tel m’a pris environ trois heures. Il fait un peu plus de 40 pages et vaut 50 euros. La livraison a été très rapide, et la qualité est très satisfaisante. Il y avait pas mal d’options sur la qualité du papier, mais j’en suis restée à ce que je connaissais. Si vous voulez tenter l’expérience, vous pouvez utiliser le code 10CEWE sur le site Cewe pour avoir un rabais de 10%.
Oh là là, j’ai super envie de m’en faire un aussi, de livre. Ça me trotte dans la tête depuis un petit moment, et je pensais justement choisir Cewe. ☺
Xxx
Ton livre photo a l’air splendide! Je trouve toujours chouette d’avoir des versions papier de mes photos préférées.
Ça fait des années que j’offre des calendriers CEWE personnalisés à ma famille, et j’adore. Comme tu le dis, ça permet de faire un peu une rétrospective du temps écoulé, et ça me rend toujours un peu nostalgique. Je viens de finir ceux pour 2021 aujourd’hui, et ça m’a fait un petit pincement au coeur qu’il n’y ait (quasi) pas d’Ecosse dedans. Pour moi aussi, 2020 fut une année d’exploration de mon « backyard », c’était chouette aussi mais j’ai hâte de repartir à la découverte de l’Ecosse! 🙂
Je fais aussi des albums photos de mes voyages, et depuis que je suis passé de la version « à l’ancienne » (imprimer les photos, les recouper au massicot, coller les autocollants, bien compter le nombre de pages car on ne peut pas en rajouter…) à la version en ligne de CEWE, eh ben je suis devenue accro. ^^